01.
Outer Heaven
infinite Psychic Death
01.
On Thorns I Lay
On Thorns I Lay



02.
Wizards of Wiznan
No Light has No Shadow

 

02.
Witchskull
The Serpent Tide
03.
Stillbeing
Worls Builder

03.
Suffocation
Hymns from the Apocrypha
04.
Aggression
Frozen Aggressors
04.
Incantation
Unholly Deification
05.
Defacing God
The Resurrection of Lilith
05.
Sulfure
Anthropocene
06.
Memoriam
Rise to Power
06.
Obituary
Dying of Everything
07.
Temple of Dread
Beyond Acheron
07.
Barbarian Swords
Antidogma Megaforce
08.
Cannibal Corpse
Chaos Horrific

08.
Okult
Postmortem Interrogation

09.
Apparition
Fear the Apparition


09.
I Only Exist as Frequency
The Great Conjuration
10.
Immortal
War Agaisnt All
10.
Grief Symposium
... in the Absence of Lignt

Deicide. Death Metal. USA, Floride

Banished by Sin: 2024.

N/A

Reigning Phoenix Music.

Disponible 26 avril CD, LP, Casseette et Numérique.

Écouter ici.


 

The Vision Bleak. Gothic/Horror Metal. Allemagne, Bavière

Weird Tales: 2024.

7/10

Prophecy Productions.

Disponible CD, LP et Numérique.

Écouter ici.

C'est en 2010 que j'avais découvert le duo The Vision Bleak, sous le conseil de Sinistros, avec l'album Set Sail to Mystery; Album qui d'ailleurs à ce jour demeure encore mon préféré.

À partir de ce moment, je me suis intéressé au sorties précédentes et subséquentes du groupe et leur ai trouvé généralement de bonnes qualités musicales. Principalement au niveau de l'originalité d'écriture et de l'atmosphère théâtrale qui s'en dégage. The Vision Bleak est le genre de « band » qui mise sur le conceptuel basé sur l'horreur et la littérature qui s'y rattache. Chacun des albums met de l'avant une thématique, que ce soit le vampirisme, la lycanthropie ou la sorcellerie. Weird Tales est le septième album, et celui-ci se veut être une forme d'hommage aux magazines américain dit « Pulp » des années 50 et avant, dans lesquels on y retrouvait différents récits issus de la fiction, du fantastique et l'horreur, par des noms tel H.P Lovecraft et Edgar Allen Poe, magazines qui furent très populaires; D'où le titre Weird Tales, qui fut d'ailleurs le titre d'une publication entre les années vingt et quarante.

Le duo composé de Konstanz et Schwardof, propose une musique fortement inspirée par l'art et le mouvement gothique, fort exploité par plusieurs productions cinématographiques d'horreur entre autres, ce qui se prête parfaitement à ce genre musical. Ici, une seule pièce de 41 minutes qui se divise en douze chapitres, qui se regroupe sous le sous-titre « An Opus of Darkness and Grandeur ».
Il aura fallu presque huit ans pour que ce nouvel album soit proposé, et j'avoue m'être attendu à quelque chose d'un peu plus « punché »! On y retrouve de bonnes choses/titres, mais cet album semble manqué quelque peu de vigueur et d'essence, voir même de « méchanceté » … Après quatre ou cinq écoutes, je reste sur ma faim; Cet album sonne à mes oreilles trop « gentil ». Côté production, c'est correct, mais ça ne fracasse rien, les hautes fréquences m'apparaissent un peu élevées et c'est un peu agaçant. Et je me demande bien pourquoi les deux membres ont adoptés un look presque cowboy? Quoi qu'il en soit Weird Tales n'est pas vilain, mais n'est pas percutant dans son ensemble, en revanche l'atmosphère est toujours présente, ce qui devient un peu paradoxal… J'ai débuté cette chronique en mentionnant que Set Sail to Mystery était mon préféré, et il le demeure.

 

Hour of Penance. Technical Brutal Death Metal. Italie, Rome

Devotion: 2024.

8,5/10

Agonia Records.

Disponible CD, LP, Cassette et Numérique.

Écouter ici.

Voici une autre preuve que le bassin italien de la musique Undegrround est une excellente source
de sorties métalliques et de musique Xtrême!
Hour of Penance, ce quatuor romain propose après presque 4 ans de mutisme, le neuvième album; Album qui demeure au niveau de son concept, dans la même lignée que les précédents, soit « traitant des divinités, de la gouvernance malsaines et de leur contestation ». Ici, avec un titre comme Devotion, on pourrait croire que ces quatre gladiateurs se sont repentis… Il n'en est rien, l'album est toujours aussi irrévérencieux et ravageur!
Dix titres qui évoquent bien ce que les membres du groupe ont à dire sur le sujet, et des pièces ultra efficaces! Spécifiquement depuis 2008 avec The Vile Conception, Hour of Penance ne m'aura pratiquement jamais déçu d'une sortie à l'autre; Des albums solides, expéditifs, brutaux et très bien conçus. Tant qu'aux présentations graphiques, et encore une fois depuis principalement 2008, elles sont tout à fait spectaculaires! La qualité de la présentation reflète le contenu. Devotion est un excellent album de Metal Xtrême, bien produit et plus qu'efficace. Et si vous à la recherche d'une « dévotion » quelconque, Hour of Penance est une option!

 

The Monolith Deathcult:Avant Garde/Industrial Death Metal. Hollande, Kampen

The Demon Who Makes Trophies of Men: 2024.

8/10

Human Detonator Records.

Disponible CD, LP et Numérique.

Écouter ici.

Actuellement, les sorties se bousculent et se succèdent à un rythme fou, et ces premiers mois de l'année proposent énormément de bonnes choses et/où attendues! Et le trio, voir quatuor de TMDC
en fait partie et il nous propose leur nouvel opus qui est aussi la neuvième parution du groupe; The Demon Who Makes Trophies of Men.

TMDC est l'une des formations de Metal que j'apprécie beaucoup, et tout simplement parce qu'en plus d'être efficace, le groupe est très original, et ne conçoit pas sa musique de façon « traditionnelle », où si vous préférez, les influences et goûts des membres sont multiples et font partie d'une large recette ou les ingrédients se fusionnent homogènement. Mais surtout, avec une réaction qui diffère de beaucoup d'autres produits, et d'un album à l'autre. Je qualifierai TMDC comme étant ceux qui osent beaucoup sons trop se soucier du reste. Ils sont imaginatifs, créatifs mais n'oublient jamais qu'il s'agit à la base de Death Metal. Donc les racines demeurent, mais en contre partie les textures sonores et les explorations se transforment!

The Demon Who Makes Trophies of Men n'est pas dans les « top » de mes préférés du groupe, en contre partie il m'apparait être une très bonne nouveauté de différences et d'audace, ce qui en fait au final un très bon album pour TMDC, de Death Metal et plus!

 

Coffins: Death/Doom Metal. Japon, Tokyo

Sinister Oath: 2024.

8/10

Relapse Records.

Disponible CD, LP et Numérique.

Écouter ici.

Coffins est certainement l'un des groupes les plus emblématique dans le créneau du Death/Doom Metal!

Le groupe issu de Tokyo, débute ses activités en 1996, mais ce ne sera que pratiquement 10 ans années plus tard que le premier album voit le jour en 2005. De la formation originale, il ne reste que Bungo Uchino, originalement à la batterie, mais qui depuis 1998 aura opté pour la guitare.

Ce quatuor oeuvre littéralement dans les ténèbres avec sa musique parfois rythmée, mais qui demeure très lourde, mais majoritairement "down beat" est caverneuse. Les qualificatifs Death et Doom sont parfaitement appropriés à Coffins, puisqu'on y retrouve de manière très bien dosée les deux styles. Sinister Oath n'est que le sixième album en 28 ans d'existence; peut importe puisque la quantité n'est rien si la qualité n'est pas au rendez-vous! Et Coffins sait parfaitement bien comment proposé de nous transporter dans un monde de d'obscurité et d'horreur avec tous ses albums, car ils sont à mon humble avis, tous de qualité lorsqu'on est amateur du genre.

Sinister Oath n'échappe pas à cette façon de faire, quoi que possiblement plus mouvementé, il n'en demeure pas moins sombre. Ses 42 minutes musicales sont très bonnes tout autant qu'efficace. Par contre, avec Coffins, il ne faut pas s'attendre à un débordement d'originalité, le groupe mise plutôt sur l'ambiance et l'impression qui se dégage de leur pièces; Imaginez le ravage d'un bulldozer incontrôlable. Autre petit point qui peut agacer les oreilles plus "pointues" au niveau de la qualité sonore, les albums de Coffins sont toujours un peu saturés au niveau de la production, donc un certain manque de netteté et définition. Mais bon, la perception n'est pas la même pour tous évidement. Peut-on dire que Sinister Oath est un album marquant? Je ne crois pas, en contre partie,
il s'agit d'une sortie très efficace pour ceux dont je suis, qui recherche la lourdeur malsaine. Et je le trouve très bon!